Elise Vanderelst a terminé 11e de la première série du 5.000 mètres des championnats du monde d'athlétisme de Tokyo. Elle s'est classée 11e sa course en 15:00.52 et 19e sur les 40 concurrentes.
Seul le top 8 des deux courses entrait en finale samedi (14h29 belges).
"Finalement 11e sur 20 pour une première expérience, je pense que je ne peux pas être mécontente. Mon sentiment est quand même un peu mitigé. J'aurais aimé aller en finale".
Partant un peu dans l'inconnue et sans se mettre de réelle pression, la Montoise de 27 ans a estimé avoir couru à son niveau. "J'ai été décramponnée du grand groupe où les filles étaient plus rapides que moi (elle avait le 11e chrono de la saison dans sa course) et une fois toute seule je ne suis pas capable de mettre un bon tempo seule. Je suis plutôt une bonne suiveuse. J'ai essayé de m'accrocher, de craquer le moins possible."
"Par manque d'expérience, j'avais un peu l'appréhension de craquer justement. En 1.500m, on peut avoir des montées de lactate très rapides. J'avais peur de connaître cette situation et de devoir faire du "surplace" pendant deux kilomètres. Je n'ai pas trop osé y aller."
Elle a aussi pris de l'expérience quand il lui a fallu plusieurs minutes pour récupérer après une course disputée par 31°C. "Avec le vent c'était supportable. On avait juste l'impression d'avoir couru un steeple parce qu'on est tellement humide qu'on a les pieds trempés comme si on était passées dans la rivière."
"La souffrance est différente de celle du 1.500m qui est très violente, ça brûle de partout comme si on était tétanisée, mais elle dure moins longtemps. Après le 5.000m, elle moins forte mais dure. On a le sentiment d'être vidée, d'être allée au bout".