Une nouvelle édition aux Etats-Unis avec 32 clubs, dont le Bayern Munich. Après avoir tout gagné en club, Thomas Müller s’apprête à découvrir un nouveau format. Il s’est livré à DAZN. « D’abord, le fait que ce soit un tournoi mondial est excitant et ce format ressemble vraiment à une Coupe du monde. On doit maintenant s’imprégner de ce nouveau tournoi. »
Dans le groupe C, le club allemand fera face à Auckland, à Benfica et à Boca Juniors. « Je pense qu’il y aura une euphorie qu’on ne voit pas habituellement en Europe. Ce sera un grand moment quand on jouera Boca Juniors, a souligné Müller. Dans le championnat argentin, j’ai un ancien coéquipier, Martin Demichelis, qui était entraîneur de River Plate. Quand ils jouent contre Boca Juniors, c’est énorme. Tu vois quand deux équipes historiques s’affrontent, comme au Brésil ou en Argentine, c’est toujours quelque chose de particulier. »
A 35 ans, la légende allemande a tout gagné et évolue toujours au plus haut niveau. Il est notamment revenu sur son état d’esprit. « La passion pour le jeu et la victoire, cet esprit de compétition. Cela a toujours été notre état d’esprit et ça ne s’apprend pas. Tu l’as en toi ou tu ne l’as pas, a expliqué Thomas Müller. Le but est de prouver jour après jour, au sein de l’équipe, ce qui n’est pas toujours facile quand on voit les joueurs qu’il y a ici. Mais aussi face aux adversaires. Il faut relever ce challenge chaque jour, notamment physiquement, pour gagner. C’est ça qui est excitant, ce ne sont pas les trophées. »
Un choix expliqué par Thomas Müller. « Un trophée, c’est un bout de métal qu’on te donne quand tu gagnes une compétition mais ce n’est pas ça qui te rend heureux. C’est le chemin que tu as parcouru pour en arriver là qui est stimulant. »