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Exclusif Q&A : « Dans mon livre, Ali Taleb se transforme en lutteur dès le premier round », affirme Taylor Lapilus

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Un combattant de taille pour ses débuts au PFL. Taylor Lapilus (21-4), va affronter Ali Taleb, champion du PFL Mena lors de ses débuts dans l’organisation. Un combat en co-main event du PFL Europe à Bruxelles.

DAZN s’est entretenu avec le Français, qui est revenu sur son choix de carrière mais aussi l’après. 

De l’UFC au PFL, pourquoi ce choix ?

On signe pour un nombre de combats sur une période de temps. Mon contrat s’est terminé à l’UFC. J’avais alors le droit de discuter avec d’autres organisations. Mon manager l’a fait, plusieurs organisations étaient intéressées. On a mis les propositions et les enjeux sportifs sur la table. A partir de là, le choix le plus judicieux nous a semblé d’aller au PFL. 

Qu’est-ce qui a eu le plus d’importance dans votre décision ?

C’était multifactoriel. Il y a eu l’enjeu sportif, l’exposition que je pouvais avoir, l’estime qu’on pourrait avoir pour moi dans l’organisation et l’aspect financier. Tous ces éléments-là couplés les uns aux autres en ont fait une évidence. 

La perspective de construction également ? 

Je pourrais reconstruire quelque chose rapidement, peut-être plus rapidement qu’à l’UFC. J’ai de vraies inspirations pour ce combat et pour la suite de ma carrière au PFL. Il y a quelque chose à faire et on fera tout pour. 

Qu’est-ce qui vous motive à toujours combattre, à 33 ans, après une riche carrière ? 

Il y a encore ce feu qui brûle en moi, qui me donne envie de me réveiller le matin pour aller m’opposer aux meilleurs combattants. J’aime ce que je fais, c’est cette passion-là, cet amour-là qui fait que je fais encore cela. Quand je ne me serai plus compétitif et plus performant je saurai qu’il est temps de me retirer de la compétition. Je me fie à mon ressenti. 

Commentateur, entrepreneur, combattant, quelle est la clé pour tout gérer ? 

Il ne faut pas aimer trop dormir. Je n’ai jamais été un gros dormeur. Il faut aimer être au front et sur toutes les choses. J’aime aller au bout des choses, faire les choses à 100 % et c’est ce que j’essaie de faire dans ma vie de commentateur, d’entrepreneur et de combattant. C’est une question de capacité à supporter les choses que l’on s’impose.

Quels sont vos plans pour la suite ?

Il y a forcément des objectifs de ceinture. On n’arrive pas dans une organisation pour participer. Il y a des objectifs, il y a plusieurs combattants intéressants que je me verrai bien affronter. Un combattant comme Sergio Pettis qui m’a call-out lors de ma signature, très intéressé par le fait de s’affronter. Ali Taleb est un combattant que j’avais déjà vu combattre, que je connaissais déjà. Je n’étais pas surpris quand son nom est arrivé. Une grosse entrée en matière.

Ali Taleb a expliqué vouloir mettre KO, ça vous étonne ? 

Je ne suis pas surpris. Il peut essayer mais dans mon livre il se transforme en lutteur dès le premier round. Je me vois gagnant de ce combat-là, je sais ce qu’il a en tête, ce qu’il va vouloir faire. 

Pensez-vous que le MMA est arrivé à son apogée ou il reste encore de beaux jours ? 

Nul le sait. S’il y a quelques années, on m’avait dit qu’on en serait là, je ne l’aurai pas cru. J’aurais dit que c’était un sport de niche et que ça n’irait pas plus haut. Et chaque année on me fait mentir et ça prend plus d’ampleur. Je ne sais pas jusqu’où ça va aller. Ça reste un sport de niche, mais la niche reste extrêmement grande. C’est déjà un sport tendance.