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Exclusif Q&A: Kyle Prepolec promet une guerre de 15 minutes contre Saint-Denis

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DAZN News s’est entretenu avec le combattant canadien passé par l’UFC en 2019 (0-2).

Que s’est-il passé ? Vous avez appelé l’UFC ou l’UFC vous a appelé ?

C’est une excellente question. Je pense que c’était un peu des deux. Mais je pense que nous avons fait une proposition, en disant simplement : « Hé, Kyle est prêt à intervenir si vous avez besoin de lui. Il est sur une série de trois victoires avec des KO au premier round. Il est connu pour se battre et il s’en sort très bien. Il va être à Montréal. Il a tous ses papiers et tout ce qu’il faut pour entrer », et me voilà.

Vous deviez combattre le 9 mai au Samourai FC. Comment s’est passé votre camp d’entraînement ?

C’était aussi un short-notice, pour être honnête. Je suis toujours à la salle de sport à m’entraîner de toute façon, parce que je préfère rester prêt, ainsi je n’ai pas besoin de me précipiter. C’est pourquoi je dis toujours qu’il vaut mieux rester prêt que devoir se préparer.

C’est un adversaire coriace, et vous l’acceptez en short-notice. Pourquoi avez-vous accepté ce combat ?

Je crois que la récompense est plus grande que le risque, et je crois que je peux gagner de toutes les manières possibles que je juge adaptées. Je suis un gars coriace aussi. Je n’ai jamais vraiment dit non à aucun de mes adversaires, et je suis ici pour me prouver et prouver au monde que j’ai ma place.

Vous avez signé pour combien de combats avec l’UFC ?

Après ce combat, je pense qu’il en reste trois. Je crois que c’est un contrat de quatre combats.

Que pensez-vous de Benoît ?

Je pense que c’est un guerrier. C’est un très bon combattant. C’est évidemment un excellent athlète. Il est 13e mondial, donc dans le top 15, je crois, dans l’une des catégories de poids les plus dures, voire la plus dure. Les athlètes les plus complets sont dans cette division. Je veux en faire partie, donc je dois le battre et prouver à tout le monde que j’ai ma place là aussi.

Une prédiction ?

Un type de finition, ou alors ce sera une guerre de 15 minutes. Donc soit je le termine par TKO ou par étranglement, soit c’est une guerre de 15 minutes et je lève quand même la main à la fin.

C’est un combat, mais vous combattez à domicile. Les fans, peuvent-ils être l’un des éléments clés de ce combat ?

Oui. Ils peuvent soit l’encourager lui, soit être contre moi, soit m’encourager moi. Dans tous les cas, c’est un carburant pour moi, que ce soit bon ou mauvais. Je vais l’utiliser de manière positive et à mon avantage.

Vous êtes déjà allé à l’UFC. Qu’avez-vous appris de votre premier passage ?

J’ai appris à mieux gérer ma vie - comment je m’entraîne, au niveau de la nutrition, de la santé, du sommeil - simplement la vie en général et l’équilibre de tout ça.

Qu’est-ce qui a changé depuis votre dernier combat à l’UFC ?

Ce qui a changé, c’est notre manière de nous entraîner et d’aborder le camp. C’est plus méthodique. Ce qui fonctionne pour notre style, comment s’améliorer dans certains domaines, en particulier nos faiblesses, comment vraiment mettre la pression pour essayer de briser quelqu’un et comment surmonter cela pour ne pas avoir à s’en inquiéter pendant le combat.

Pensiez-vous, après la fin de votre premier contrat, que vous pourriez un jour revenir à l’UFC ?

Je crois que tout est possible, et que tout le monde mérite une seconde chance. Et je pense que c’est ma seconde chance, évidemment. Je suis ici pour saisir l’instant et tout capturer à ce sujet.

Merab Dvalishvili a commencé avec deux défaites à l’UFC avant de devenir champion. Les deux derniers combattants qui ont battu Saint-Denis ont eu une chance pour le titre (Renato Moicano et Dustin Poirier). Quelles sont, selon vous, vos chances de gagner ?

Chaque combat est une chance sur deux. Chaque combat, peu importe à quel point quelqu’un est bon. Il se peut que je sois dans un bon jour ou qu’il soit dans un mauvais jour, ou l’inverse. Mais j’ai l’intention de tout donner quoi qu’il arrive. Je crois que les cotes, peu importe ce que les gens en pensent, sont plus en ma faveur.

Comment vous préparez-vous à ce combat avec un short notice d’une semaine ?

En ce moment, c’est purement mental. C’est juste de la préparation mentale pour entrer là-dedans et être prêt.

Vous aviez d’abord un combat le 9 mai. Avez-vous changé toute votre stratégie ou non ?

C’est le même plan de jeu. Ils ont presque exactement le même style. C’est un plan de jeu très similaire. Comme je l’ai dit, j’ai l’intention de tout montrer et de mettre en avant mes compétences.

Comment vous présenteriez-vous aux gens qui ne vous connaissent pas ?

Vous découvrirez qui est Kyle samedi soir.

Si vous gagnez, qui voulez-vous ensuite ?

Je prends les choses combat par combat. Je laisse le premier combat se dérouler, puis j’avance à partir de là. Ensuite, si l’UFC a une idée, je prendrai ce qu’ils proposent. Si nous avons quelqu’un en tête, nous le dirons.

Il y a un autre Canadien sur la carte principale. Il s’agit Zahabi. Une prédiction pour son combat ? Peut-il battre José Aldo ?

Tout le monde est prenable. Je sais que José Aldo est l’un des GOATs. Zahabi a une très bonne chance s’il impose son combat. Et pareil pour Aldo. J’aime les deux. Je pense que ce sont tous les deux des athlètes phénoménaux - évidemment Aldo, le GOAT. Mais je crois que celui qui impose son plan de jeu sera le vainqueur.