L’un des combats les plus importants de sa carrière. Sofian Laidouni (38-4-1, 19 KO) s’apprête à affronter Jamal Ben Saddik (38-9, 29 KO). En cas de victoire, il pourrait alors retrouver Tariq Osaro (27-4-1, 14 KO) ou Luigi Gashi (16-4, 4 KO) en finale la même soirée.
Pour l’occasion, DAZN News s’est entretenu avec le combattant. L’occasion de revenir sur ses aspirations et notamment son combat perdu par décision unanime face à Rico Verhoeven.
Ça s’est très bien passé. On s’est rencontré, on a pu enchainer. Une superbe expérience, un très bon sparring.
Si, mais ce n’est pas la première fois. Lors du dernier tournoi, j’avais eu Rico au premier tour. J’ai perdu, mais c’était une bonne expérience. Cela m’a fait grandir. Derrière, j’ai eu de grosses victoires. De boxer Jamal, c’est vraiment un honneur de l’avoir au premier tour. On a le groupe de la mort avec Gashi et Osaro de l’autre côté, un groupe très relevé.
C’est une légende. J’ai une photo avec lui il y a 10 ans de ça. C’est un très bon boxeur.
Une victoire.
Je ne pense pas. Il reste une légende. Il a encore tout à prouver. S’il revient, ce n’est pas pour rien.
Au vu de sa carrière, il est favori. Mais au vu des prestations récentes, je suis le favori. On a tous les deux nos chances.
Je connais Luigi depuis des années. Il habite sur Bruxelles et je suis sur Ville de Condé. Ce n’est pas très loin, on se connait depuis longtemps. Cela serait sympa de se retrouver en finale. On ne s’est jamais rencontré alors qu’on est proche. J’avais déjà call-out Tariq Osaro lors du Glory Paris. Il avait répondu qu’il était présent. C’est un combat qu’on veut faire et il faut que cela se fasse.
J’y vais pour gagner les deux combats. M’économiser, ce n’est pas dans ma boxe. J’irai avec le coeur, on va tout donner.
Je vois gagner Rico. Il a prouvé depuis des années. Il a boxé tout le monde. C’est lui le favori.
Bien sûr. Je suis là pour essayer de récupérer la ceinture du Glory. C’est un rêve. Actuellement je suis septième dans le classement, numéro 1 français. Mon but est d’aller chercher la ceinture.
J’ai appris que je l’ai trop respecté, mais que j’avais mes chances. Si j’avais proposé plus, j’aurais pu gagner le combat.
Malheureusement oui. En France, on n’est pas assez suivi. On n’est pas assez poussé vers le haut. C’est dommage. Mais je crois en mes capacités, j’aime bien montrer aux gens que si je suis là, ce n’est pas pour rien.