Les deux combattants devaient s’affronter lors du PFL Europe à Paris, mais le combat a été reprogrammé après l’annulation de l’événement dans la capitale française.
Invaincu avec un bilan de 9-0, Ibragimov affrontera un autre combattant invaincu en la personne de Duragrin (4-0). DAZN News a rencontré le combattant basé à Manchester pendant sa préparation avec la Manchester Top Team, qui a évoqué ses ambitions avec la PFL.
Ibragim Ibragimov : Mon entraînement s’est toujours bien passé. Je m’étais préparé pour le premier combat, évidemment. Je me préparais pour le 23 mai. C’était à deux semaines [du combat]. Ensuite, j’ai appris que l’événement était reporté, donc j’étais un peu frustré. Mais c’est comme ça, car je continue de progresser, je continue de m’entraîner. Peu importe quand, du moment que j’affronte le même adversaire, cela n’a pas d’importance où le combat a lieu. Je suis prêt à faire le show, même si ce n’est pas à Paris, mais en Belgique.
II : Il est comme mes autres adversaires. Je dirais même que mon précédent adversaire était un peu meilleur que lui. C’est ce que je pense, personnellement, car je ne le considère pas comme un combattant très complet. Il a un peu de lutte, un peu de striking. Je pense qu’il deviendra un bon combattant.
II : D’abord, c’était le combat. Je ne l’ai pas appelé au début, car on devait s’affronter par contrat. La PFL lui a proposé de me combattre. Mais ensuite, il a réfléchi, il a dit non, puis oui. Il n’était pas sûr. Moi, je voulais rester actif car j’avais récemment combattu et je voulais combattre à nouveau, car je suis encore jeune. J’ai encore cette faim de combat. Donc j’ai décidé de reprendre un combat car j’avais très envie. J’ai commencé à envoyer des messages à la PFL. Et c’est lui qui a accepté de combattre. Apparemment, il a pris le combat, mais il était en 50/50. Rien n’était confirmé à 100 %. Ils m’ont donné son nom, donc j’ai demandé : « C’est bien lui ? » On parlait encore, lui et moi. Apparemment, il a demandé plus d’argent. Et là, j’ai commencé à l’interpeller parce qu’il ne restait que quatre semaines, mais j’avais besoin de combattre. Alors j’ai commencé à lui parler, en lui disant : « Si tu veux te battre, viens. » Et il a répondu qu’il voulait se battre. Il m’a dit : « Je suis le seul à avoir accepté le combat contre toi », et je respecte beaucoup cela car il l’a accepté. Peu de gens acceptent de me combattre.
II : Un finish au premier round pour moi, car je suis à un autre niveau. C’est la vérité, car je m’entraîne plus que ces gars-là. J’ai été élevé là-dedans. J’ai fait de la lutte. J’ai littéralement combattu toute ma vie. C’est ainsi que j’ai grandi. Je suis prêt à tout. Ces gars ne sont pas à mon niveau. Je suis sûr qu’ils ne le sont pas. Je suis à un autre niveau. Ma manière de m’entraîner, mes partenaires de sparring, la manière dont on se prépare au gym, ma discipline, tout est à un autre niveau. Ces gars ne s’en approchent même pas. C’est simplement ce que j’ai dans la tête.
II : Je suis encore jeune. J’ai seulement 21 ans. Mon plan était de participer au tournoi européen, puis au tournoi mondial. J’attendais le PFL Europe, puis j’ai eu une grande opportunité de combattre sur la carte de Francis Ngannou. Ensuite, il y a eu un grand événement à Dubaï, l’un des plus grands jamais organisés là-bas, donc j’ai décidé de combattre là. Mais peu importe. Pour moi, ce n’est pas une question d’argent pour l’instant. C’est une question de construire ma carrière d’abord, construire mon parcours pour pouvoir grandir, devenir plus fort, ressentir tout ce que je fais. Parce que les gars dans le tournoi sont tous plus âgés. Mais j’y arriverai à 100 %. C’est un de mes objectifs. J’y serai. Pas cette année, peut-être l’année prochaine, sinon l’année d’après. Tant que je combats, je suis satisfait.
II : C’est lui. Lerone Murphy. La façon dont on s’entraîne ensemble, on est à un autre niveau. Les gens sous-estiment Lerone Murphy sans raison. Mais comme vous pouvez le voir, il est authentique. Il bat tout le monde. C’est un tombeur. Il va probablement disputer un combat de plus, puis devenir champion UFC. Et là, les gens commenceront à croire en lui. Personne ne s’entraîne comme nous. C’est pour cela qu’on sera au sommet.
II : D’abord, je vis à Manchester avec toute ma famille. J’y habite depuis huit ans. Mon coach, Carl Prince, m’a poussé à m’investir davantage dans le MMA. Il me disait : « Tu me parles toujours de MMA, alors faisons du MMA », car je n’en faisais pas vraiment à l’époque. Je ne faisais que de la lutte. Donc c’est aussi grâce à lui. C’est mon entraîneur principal. Manchester Top Team, c’est ma première équipe, là où j’ai commencé, là où j’appartiens. Mais le Daghestan, évidemment, c’est mon pays. J’y vais pour prendre de l’expérience. Mon précédent camp, je m’y suis entraîné. Mais pour cette préparation, j’ai décidé de rester ici, car d’abord, je combats en Europe. Et puis, je pense que pour cette préparation, personnellement, je dois rester au gym car j’ai des gars comme Lerone Murphy, beaucoup de gars qui se préparent. Mais Lerone Murphy, évidemment, c’est mon partenaire principal. Je pense que pour ce combat, c’est mieux. J’ai décidé de rester ici car ce sera plus bénéfique pour moi.
II : Devenir champion d’Europe et champion du monde. Si ce n’est pas le tournoi européen, s’ils ne font pas de -66 kg en Europe, je ferai juste le tournoi mondial.
II : En tant qu’enfant, on ne pense pas vraiment aux objectifs. Mais on rêve. Mon frère rêvait de jouer en équipe première. C’est un rêve devenu réalité, car c’est comme ça que ça fonctionne. J’ai toujours voulu être un combattant. J’ai toujours voulu l’être. Je n’aurais jamais imaginé combattre à ce niveau, sur cette scène, dans l’une des plus grandes organisations comme le PFL. Je n’y aurais même pas pensé il y a quelques années. Mais aujourd’hui, j’y suis avec de grandes opportunités, comme mes frères. Ils ont eux aussi d’énormes opportunités. Nous sommes trois frères à nous pousser mutuellement, à nous entraîner dur. On fait avancer les choses, en comptant sur Dieu.
II : Pas vraiment, pour être honnête. Peu importe qui, peu importe quand, je suis prêt. C’est ça pour moi, personnellement. Je n’ai jamais eu de noms en tête. Peu importe qui la PFL me proposera, je serai prêt.